20110517

Quand l’anglomanie fabrique de l’art

Une exposition toulousaine fabrique de la photographie, MAP11, et l’expose dans la ville, rues, murs, quais, etc. Cependant, il s’agit bien de présenter la photographie sous le prisme du nationalisme français, et surtout de la pensée de ces élites… celles qui aiment payer des chambres d’hôtel à 3000 $ la nuit à New York, dans cet État fédéral dont on ignore la plupart du temps qu’il est fédéral... pour la justice aussi.

Regardez cette photo :

Tolosa Abrial 2011 fòtos (45)

Dans n’importe quel évènement citoyen de New-York, l’anglo-américain et l’espagnol sont présents, même quand on vote… Le titre de Philippe Dollo est clairement et seulement en anglais. Qui l’a imposé ? Personne proteste, contrairement à ces citoyens qui refusent l’occitan dans le métro.

DSK doit aussi penser que cette cité est fragile, mais il aurait sûrement envie de lire ceci en français et peut-être aussi avec sa traduction, en anglais et en occitan ; mais pourquoi à l’occitan, on demande systématiquement une traduction en français, et que pour l’anglo-américain, nos élites s’accommodent franchement du seul anglais, du monothéisme linguistique ?

Regardez cette autre photo, avec le seul français et pas de trace des autres langues pyrénéennes sur les autres pancartes du MAP11 au port de la viguerie, ni de l’occitan sur le nouveau quai des républicains dits tous espagnols :

Tolosa Folks 065

C’est un titre installé par le service communication du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, «une erreur linguistique solitaire» nous explique-t-on, toujours dans le contexte de ce fameux MAP11; la région Midi-Pyrénées en la personne de Martin Malvy est présidente de la CTP, Communauté de Travail des Pyrénées, l’affiche officielle de l’années de Pyrénées est en cinq langue, l’anglais est sur le site Internet en plus.

Les panneaux proposés, port de la viguerie, sont dans une seule langue, contrairement aux habitudes de la CTP en la matière.

On peut se demander pourquoi ?

La réponse fut donnée cette semaine par le service Europe de la mairie de Toulouse, par une autre photo que je présente ici, il s’agit d’un dessin qui se veut illustration de la photographie linguistique européenne :

Tolosa Abrial 2011 fòtos (9)

La première remarque, c’est que l’exposition proposée date de 2010, mais là peu de chose à dire, sinon qu’en 2010 comme en 2011, et malgré l’exposition des pancartes de Ben, un engagement politique de la majorité, le multilinguisme n’est pas rentré dans les têtes, toutes les têtes socialistes ne considère las langues qui liées aux États et leur nationalisme d’expansion.

C’est pour cela qu’en juin 1992, la Constitution française –et seulement à cette date-là- a intégré la notion ou concept politique de «langue républicaine française» dans son article 2, ce qui par opposition classait l’occitan dans les langues antirépublicaines. Le vote n’a été possible d’avec la majorité socialistes au Parlement français.

On peut voir sur ce dessin que les locuteurs autour de la table ne répondre à la question qu’avec une seule langue, celle que le centralisme français pense cohérente pour fabriquer l’Union Européenne, les dites «grandes langues», celle qui sont officielles. On note aussi que le concept de pluralité linguistique est un problème mais pas un avantage ; es-ce un réel moment pro-européen que l’on a vu passer dans la cours du capitole, j’en doute.

Le député européen qui représente la ville de Toulouse, et le dit “Sud-Ouest” est Kader Arif, il est aussi le porte-parole de François Hollande…

Lui aussi à la tête tournée vers les États-Unis d’Amérique du Nord, plus que vers les réalités linguistiques de cette planète, semble-t-il …

Grâce à ces aveuglements linguistiques, les pouvoirs centralistes français son ridicules, mais des fois, ça va beaucoup plus loin avec les histoire de quequeta.

La monothéisme linguistique français est aussi un problème pour les citoyens en France et en Occitanie.

(per seguir ora per ora, çò qu’es, important o pas, pels Americans del nòrd, vaquí l’actualitat :

Huffpostworld portada 170511 )

mediapart alèrta