L’argument des travaux pour développer une politique de visibilité de l’occitan me semble une bonne idée, surtout que cela peut rentrer dans le budget –assez gros- des travaux.
S'espèra las politicas d'afichatge de l'occitan dins los TER de las regions qu'i a elegits del Partit Occitan : Aquitània, Miègdia-Pirinèus, Auvernha, Provènça, pel mens ... E soi segur qu'a mièg mandat i a agut un fum d'estacions de tren que son estada renovelada e que l'installacion dels panèus en occitan auriá res costat.
On peut toujours dire : se pòt somiar, pour avoir la publicité de la région, sur les panneaux de la région, en langue occitane pour informer des nouveaux services des TER…
Faut-il informer mieux les décideurs et élus régionaux de l’intérêt de l’occitan ?… Que projet psychologique faut-il monter pour les affronter un par un, pour les convaincre ?
On nous envoie des enquêtes linguistiques qui expliquent que plus de 60 % de la population enquêtée, selon la notion statistique des quotas, ont indiqué qu’elle pensait qu’il fallait faire plus d’efforts pour sa présence publique de la langue.
C’est exactement le même discours que les militants occitanistes, depuis des années, expliquent au personnel politique de la décentralisation en Occitània : il faut faire plus d’efforts ; le résultat est qu’ils sont toujours aussi fermés sur le sujet, aussi maladroit pour développer une politique, et même l’élection d’élus plus concernés ne change guère.
Alors, on nous a expliqué, voilà, quelques années, que la façon des militants n’était pas la bonne ; les militants l’on accepté, ils se turent plus souvent que d’habitude , et ils considérèrent qu’il valait mieux encaisser les subventions de la politique culturelle, celle de la culture de l’avoir...
Maintenant, il faut alors se questionner sur l’efficacité des chargés de mission ; sont-ils sorti (forcé ou demandé que politiquement il fallait) de leurs bureaux culturels pour aller voir à la base de l’administration des Conseils Régionaux ? Je pense que non. Pourquoi ? Parce que leur chef freine sur le sujet. Parce que la personne choisie n’est pas issue du monde normal (hors des formations en lettres, Tolosa Miralh, e Bordèu III Montesquieu, ou Montpellier III) et peut aussi avoir peu d’expérience de terrain, pour aller argumenter sur le terrain (ce travail il le demande alors aux élus qui acceptent, voilà l’erreur, mais pas la seule).
Il faut aussi se demander quel est le choix des DRH pour postuler pour ce genre de poste, développeur de projets linguistiques. Les lettres occitanes ne sont peut-être pas le bon endroit pour développer des projets culturels et linguistiques ex nihilo, avec beaucoup de frein ontologique au système et plus ou moins accepté par le système politique) .
Il y a beaucoup de travaux sur toutes les lignes SNCF de la région Midi-Pyrénées actuellement, payés par le Conseil Régional, combien de panneaux en occitan seront installés au moment des inaugurations ? Combien de siècle faudra-t-il attendre pour avoir l’occitan présent ? (alors que la SNCF et RFF se foutent de la gueule de nos élus à ce propos, et les élus se taisent, et notamment pour financer –fort cher- la LGV).
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