20110531

Un grand programme de France Culture

Il faudra le garder comme outil pédagogique pour nos personnels politiques en Occitanie. Son écoute est obligatoire pour tout ce personnel jacobin & centraliste, exterminateur linguistique programmé par la République française, et ses élites autoproclamées. C’est une bonne médecine pour la pluralité linguistique dans un État qui pourrait devenir fédéral.

Fabrique de l'histoire

Le programme est fait, maintenant, il va falloir expliquer à Radio France que se programme est à multiplier sur toutes les stations de Radio France, France Bleu en Occitània.

Car un programme de 50 minutes n’est évidemment pas suffisant pour développer une connaissance sur la langue occitane.

Première règle: l’occitan n’est pas une langue régionale, dix émissions de ce type pour prouver la chose.

Deuxième règle: l’occitan est une langue post-latine moderne, un pont linguistique entre toutes les autres langues post-latines.

Troisième règle: la diversité de la sémantique n’interdit pas une norme commune.

Quatrième règle: une langue de communication, l’occitan.

Cinquième règle : enseigner l’occitan ne pourra passer par un service d’État pour l’Éducation, service programmé pour la détruire.

Sixième règle …

Il est évident que les connaissances collectives sur le thème de l’occitan sont à rebâtir et socialiser. La modernité de l’occitan passe par cela, la balle est dans les mains des élus.

PS : téléchargez le programme et gardez-le, pour le proposer en réunion collective, pédagogique et sociale, voire même politique.

PS : actualitat en Occitània, la cauma de uèi dins los diches “service public”.

servici public

20110530

3 messages à Victorin Lurel, encargat de las Lengas de França al “Parti Socialiste” francés.

Adishatz totes.
Seguint aquèra publicacion suu son blòg d'en Victorin Lurel, vice-president deu grope socialista en çò de l'Assemblée Nationale, pertocant las lengas regionaus e minoritàrias (http://lurel.parti-socialiste.fr/2011/05/22/les-langues-regionales-toujours-en-quete-d%E2%80%99un-statut-juridique/),  que l'envièi en francés lo comentari aqueste… demandant-vse excusa se tíran drin de long…

Monsieur,
Si les commentaires qui suivent peuvent étayer un argumentaire en faveur de nos langues et de nos cultures régionales, j'en serai heureux et vous invite à y puiser sans retenue.

1. Commentaire publié sur la page Facebook de Pouria A..mirshahi, Secrétaire national du PS à la coopération et aux droits de l'Homme, sous son article «Français du monde : une chance pour la France (15 mai 2011)».

Ce n’est pas le multiculturalisme qui a échoué, c’est le communautarisme.
Le communautarisme, c’est l’autosuffisance culturelle, la cohabitation entre diverses cultures toutes endogames, sans échange ni enrichissement mutuel, comme si l’appartenance familiale ou ethnique devait ou pouvait constituer le seul horizon du sujet. C’est ce qu’a promu pendant plusieurs générations le modèle anglo-saxon. C’est en effet un échec, parce qu’une nation peut être constituée de plusieurs peuples, mais tous doivent adhérer au projet d’une société, d’un édifice commun.
Le multiculturalisme, c’est le brassage des cultures, et la possibilité d’en revendiquer et d’en assumer plusieurs. Français ET occitan, canadien ET québécois, parlant trois langues et en baragouinant une ou deux autres, je me revendique et m’assume multiculturel. Malheureusement, la République française a toujours eu un problème avec ses cultures périphériques, perçues comme obligatoirement centrifuges, et à ce titre refoulées.

2. J'ai également adressé à Mr Michel Onfray, grand pourfendeur de langues régionales devant l'éternel, le courriel suivant intitulé «Langues et ouverture» :

Cher Monsieur

Admirateur habituel de vos travaux, j’ai été passablement déçu par une tribune du Monde dans laquelle, sous prétexte de promouvoir l’espéranto, vous vous livriez à des attaques faciles et simplistes contre les langues régionales. D’autres vous ont répondu par quelques volées de bois vert. Vous avez la peau dure et êtes de longue date rompu à ces contre-attaques.
Je me contenterai de lever ici une incompréhension difficile à expliquer chez un philosophe de votre niveau.

Les langues régionales ne sont pas un signe de repli identitaire.

Né au Vietnam de parents français, j’ai très tôt grandi dans la diversité culturelle. À cinq ans, j’étais un enfant bilingue, parlant aussi bien le français que le vietnamien (dans la mesure où un garçon de cinq ans parle «bien» une langue). J’ai tout perdu de mon vietnamien, ayant cessé de le parler à six ans. Mais j’en ai gardé une certaine ouverture aux langues et aux cultures.
Je ne parle plus aujourd’hui que l’anglais (assez bien pour donner quelque temps le change à des locuteurs natifs, à l’occasion), le français (assez bien pour commettre des vers post-parnassiens) et le gascon (non sans difficulté, mais assez bien pour traduire de la littérature anglaise ou française dans cette langue occitane).
Je lis couramment des romans espagnols dans le texte et des articles de presse en portugais, en catalan ou en italien, traduis par plaisir des vers latins ou du vieux saxon, lis l'ancien et le moyen français couramment.
Vous l'aurez compris, j'aime les langues, toutes les langues. J'aime le langage.

Pourtant, entre l’âge de six ans et ma vingtième année, je ne portais aux «autres» langues qu’un intérêt fort lointain.
C’est en quittant ma Gascogne et en visitant le nord de la France dans le cadre de mes études que je suis «devenu» gascon et occitan : souvent l’éloignement nous rend à nous-même.
En renaissant à ma langue et à ma culture régionales, je me suis ouvert au monde. Mon niveau d’anglais s’est amélioré parallèlement à mes progrès en gascon, ma curiosité pour l'aventure humaine, son histoire, sa géographie, sa littérature s’est éveillée et n’a plus connu de repos depuis. Revendiquer mon identité culturelle (en aucune manière ethnique) ne fut en aucun cas un repli. J’appelle ces années (de mes vingt à mes trente ans, en gros) ma décennie des lumières, mon Aufklärung.
En point d’orgue de cette quête de sens, j’ai émigré à Montréal où j’ai appris, bien entendu, à joualer. Sans affectation ni moquerie : simplement, spontanément, parce que le dialecte québécois est riche de locutions irremplaçables qui sont là pour servir. J’y ai aussi perfectionné mon anglais, bien sûr, cette langue étant très présente dans la métropole québécoise, et mon espagnol, Montréal accueillant une importante communauté hispanophone. J’y ai en outre amélioré… mon français «standard», car je suis convaincu qu’aucune langue n’est maîtrisable au degré ultime, pas plus notre «langue première» qu’une autre.

Dans le même temps, mon séjour de sept ans aux Amériques, terre de libéralisme sauvage, a renforcé ma «francité» et mon européanisme, et donné forme et substance à mes convictions républicaines… et socialistes.
Je crois que les Français s’ouvriraient bien plus aisément et bien plus volontiers au monde s’ils cultivaient d’abord le respect de leur propre diversité. En retour, cette ouverture au monde les rendrait plus forts et plus sûrs d’eux-mêmes. Malheureusement, nous détestons les langues encore plus que les mathématiques. Personne sur terre ne semble plus réfractaire aux langues, à part bien sûr les Anglo-Saxons. L’anglais a un tel pouvoir d’aliénation linguistique que j’ai entendu des Irlandais m’expliquer avec passion… leur haine du gaélique, leur langue ancestrale, aux tournures et à la musicalité pourtant incomparables.

Et l’espéranto, dans tout ça ? Au risque de manquer d’originalité, je dirais que sa force est sa faiblesse : langue de tout le monde, il n’est la langue de personne. Sur la liste des langues que j’aimerais acquérir dans les prochaines années si j'en avais le loisir figureraient l’allemand, l’arabe, l’islandais, le lakota, le grec ancien, le vietnamien (à réapprendre)… N’allez pas m’en vouloir, mais s'il fallait y trouver une place pour l’espéranto, ce serait après les trois mille autres encore parlées par l’espèce humaine («heureusement», si j'ose dire, ce nombre se réduit de jour en jour), sans oublier deux ou trois langues mortes.
Peut-être sauriez-vous me convaincre de la pertinence et de l’avenir de cette langue. Ce ne sera pas, en tout cas, en dénigrant la mienne.

Bien cordialement,
Jean-Yves Gaubert

-----------------------------------seconda responsa---------------------------------------

Respondegèri al Lurel. Veirem ben se lo moderator daissarà plaça a l'occitan.
Sénher Lurel,
Sabi pas se devi plorar o riure d’aqueste comunicat vòstre.
Quand èretz al poder vosautris socialistas, avètz pas res fèit de realament positiu per las lengas minoradas, sonque perdre de temps en fèr creire al monde que las causas anirián en avançar. Perqué las causas cambiarián ara ?
La vertat es qu’amb aquel comunicat de 11 linhas volètz obténer qualquis vòts per las eleccions mas aquí, non enganatz pas degun.
Nosautris occitans, avèm pas res a ganhar amb las vòstras promessas que menan a pas res.
Ja fa longtemps qu’o avèm comprés.
Vos demandi doncs amb solemnitat d’arrestar aquelas ipocrisias: serà de melhor fèr. Nos estimatz pas e vos estimam a pas vosautris los jacobins.
Amb los mius saluts occitanistas.

Terric

---------------------------------tresena responsa ----------------------------------------

Cher M. Victorin Lurel:
Je ne suis pas de citoyenneté française bien que je sois né en France où habitaient mes parents lors de ma naissance. J’ai appris à aimer le pays où je suis né et où j’ai vécu d’enfant. J’y suis revenu très souvent. J’ai 52 ans, je suis marié et j’ai deux enfants jeunes adultes qui ont hérité mon amour pour les langues.
À Marseille, d’enfant, je parlais catalan chez mes parents et avec mes frères et sœurs et le français d’influence provençale dehors. Ça déjà été vexant quand le Département de Français de mon université espagnole m’a obligé à perdre mon accent marseillais si je voulais être interprète international de conférence en langue française. Par contre, les élèves de classe avec un accent espagnol n’ont eu aucun reproche. Mon accent était inacceptable, le leur non. Vous jugerez vous-même la qualité de mon français.
Le Département d’Anglais ne m’a jamais demandé de changer mon accent australien. Ce n’est pas que les langues régionales françaises qui sont poursuivies sinon la diversité du français régional.
J’ai appris l’anglais en Australie où nous avons déménagés et où j’ai vécu jusqu’à l’adolescence. Ma mère m’a parlé français aussi pour que je ne perde pas la langue. Elle le parlait fort bien e m’a fait aimé la langue et la civilisation française. Étant espagnole, elle a fait un bel espace chez moi pour le français. Elle aimait les langues.
Avec mon père c’était toujours le catalan. J’ai appris l’espagnol, par contre, dans des cours du Club Espagnol de Sydney où mes parents m’envoyaient et, surtout, à mon arrivée en Espagne à l’âge de 15 ans. À lâge de 10 ans je parlais 4 langues. Je les parlais toutes bien mais le catalan est resté ma langue familiale et ma première langue du cœur. Le cœur peut bien se multiplier car un proverbe espagnol affirme que «le savoir n’occupe pas de lieu».
À l’âge de 20 ans je me suis aperçu que je ne parlais pas la langue ancestrale de mon pays de naissance. Je parlais le français mais je ne parlais pas l’occitan. J’ai passé un été dans le Vaucluse pour écouter l’occitan provençal qui m’entourait. Je l’ai appris avant avec la lecture des troubadours et des grands romanciers occitans du XXème siècle. Au lycée d’Elx, au sud du Pays Valencien, j’avais appris que la France avait donné la première langue romane de culture d’Europe, un prix Nobel et qu’il s’agissait de la langue que parlait le paysan marseillais avec mon grand-père de langue catalane quand il nous visitait à la Marseille de 1965. Mon grand-père était né à 1300 km au sud mais ils les comprenaient grâce à la proximité de deux langues latines, tellement proches.
Plus tard j’ai appris très vite le portugais et l’italien. Je parlais 4 langues latines qui sont devenus 6. Le bilinguisme est toujours avantageux. S’il appartient à la tradition d’un pays il s’agit d’un trésor unique.
Et mon anglais australien m’a ouvert beaucoup les portes, dont la germanique avec l’allemand : 6+2=8
Ma première langue demeure la catalane. Ce n’est pas une langue régionale sauf que nous soyons d’accord que toutes les langues le sont dans la mesure qu’elles occupent un petit morceau de la planète même les plus grandes. Le catalan est officiel dans trois régions autonomes espagnoles : la Catalogne, le Pays Valencien et les Îles Baléares. Elle est aussi, juridiquement, une langue d’État aux Nations Unies. Peu importe que l’État soit aussi petit qu’Andorre quand il y a plus de 10 millions de locuteurs de catalan en Europe. C’est le nombre de locuteurs du grec et il doit y avoir une belle douzaine de langues «d’État » européennes avec moins de locuteurs. Le français est aussi une langue régionale en Suisse ou en Belgique mais la France fait qu’elles soient plus fortes dans leur région.
Le monde entier regarde vers la France et s’étonne. Un pays qui a su souvent être à l’avant-garde du progrès n’arrive pas à s’aimer et à se connaître dans sa diversité linguistique et culturelle. Le Conseil Constitutionnel estime «que les langues régionales qui appartiennent au patrimoine de la France n’instituent pas un droit ou une liberté que la Constitution garantit».
Il faudrait bien changer une Constitution injuste ou en faire une lecture ouverte au monde et au progrès. Le monde regarde la France et si la France veut être respectée dans le monde entier il faudra bien qu’elle évolue et qu’elle apprenne à s’aimer et à se respecter elle même.
Salutacions corals catalanes des d’Elx, a Espanya
Coralas salutacions occitanas dempuèi Elx, Espanha
Joan-Carles Martí i Casanova
Elx (Pays Valencien) Espagne

Il parait qu’à Barcelona, le système d’éducation n’aide pas la bonne langue espagnole

Cette phrase est la conclusion qu’on eut pu avoir, avant d’avoir lu ce billet, après avoir entendu l’intervention d’une professeure de sciences-po de Lyon, sur l’antenne de France Culture. Voir l’article en occitan qui parle du sujet. Cette professeure voulait informer les auditeurs, avec l’agrément des journalistes et chroniqueurs engagés à droite de France Culture, de la baisse du niveau des enseignements par les erreurs basques e catalanes dans l’enseignement des langues, critiquant ainsi le modèle du Québec de protection du français, modèle, qui là-bas n’est attaqué que par les conservateurs et libéraux du Canada.

Alors voyons la vérité, et sur un exemple concret ; aujourd’hui 20 minutos.es de Barcelona est édité et distribué gratuitement à Barcelona, il est édité principalement en langue madrilène, langue co-officielle en Principat de Catalunya.

Pensez-vous qu’un journal gratuit oserait publier quasiment tout en espagnol si la langue était mal maîtrisée, avec toutes les publicités en espagnol ? Il faut noter aussi que les publicités (avec des clients qui maîtrisent parfaitement l’espagnol évidemment) en espagnol furent aussi majoritairement diffusées lors de la “rua de El Barça" sur l’antenne de TV3 dimanche dernier ; on pouvait aussi vérifier ceci car TV3 ou Esport3 est diffusé sur le net gratuitement pour certains programmes.

Les mensonges de sciences-po Lyon dans la bouche des professeures invitées par France Culture sont vite détruits par les réalités du terrain.

Regardez le seul article que j’ai pu trouver en catalan avec un autre sur le cinéma (qui par ailleurs est tout ou quasiment diffusé dans les salles en langues de Cervantès) : «Joves i aturats catalans busquen feina al camp en saturar-se les ciutats» est un titrel à l’anglaise avec l’espagnolisme dans sa formation grammaticale.estudiants de Sciences-po ... franceses

L’article qui parle des jeunes catalans est en catalan. Sur cette même page, on peut aussi lire un article qui indique en espagnol, l’information  concernant l’enseignement du catalan aux imans «pour éviter les ghettos». Faut-il penser que l’enseignement favorise le ghettos ? J’imagine que cette professeure proche du post-franquisme ne doit pas apprécier cette imposition linguistique ; il se trouve que c’est le programme du parti extrémiste de droite catalane, le PxC … Le PxC a montrer un élan électoral en Catalogne qui fait que ceci a été remarqué par l’extrême-droite bretonne (Breizh Atoa) avec quelques commentaires élogieux sur la vidéo de promotion électorale de PxC, «autorisée là-bas» qu’ils écrivent tristement ; ils en rêve de pouvoir librement s’exprimer sur le thème de l’exclusion raciste…

Dans ce même journal disponible sur le net en pdf, on peut aussi noter ceci :

esquèrra ganha en Itàlia ZP s'engana 20minutos 300511

La page politique est entièrement en espagnol…

On ne peut que rire de voir que l’information de la montée de la gauche en Italie n’a pas été perçu par la caste centraliste au pouvoir au PSOE, et à Madrid. On remarquera alors le peu de poids du PSC pour faire changer ces informations, et accélérer l’information européenne qui a du mal d’arriver à Madrid.

Il semblerait que l’abstention qui a touché le PSOE, n’ait pas été bien décrite par ces mêmes professeures de sciences-po Lyon , celles qui faisaient l’actualité sur France Culture.

Je me permets, avec plaisir, de leur indiquer que la gauche a gagné en Italie, avec les premières pages Internet de quatre journaux les plus importants de la péninsule italique :

premsa italiana 300511

À moins que cette gauche italienne ne soit pas celle espérer par le PSOE ? À moins qu’elles soient trop fédéralistes ?

À moins que ces professeures soient engagées politiquement et qu’il ne faille pas l’indiquer à l’antenne de France Culture ? Il se trouve que leurs discours est entendu dans la bouche du PP dans la communauté autonome de Madrid… Il n’y a pas de hasard. Et France Culture le savait; on ne peut pas toujours laisser l’ignorance régler les choix éditoriaux de France Culture.

On comprend alors bien mieux l’inadaptation des connaissances de sciences-po sur l’Europe d’aujourd’hui, et le favoritisme éditorial de France Culture ce matin.

Sortie de la crise, qu’ils disent a l’UMP-NC

comunicat crisi Valax 300511

Les peuples de France sortiront de la crise avec une élection, du type du résultat que l’on voit en Italie.

la vraie sortie de la crise politique : c’est ça, les libéraux européens qui perdent peu à peu toutes les élections.

premsa italiana 300511

Petit à petit, les indignés se transformeront à rédacteurs d’un programme électoral européen, puis ils essaieront de la faire appliquer par la partidocratie, une caste qui gouverne… ou qui gouvernerait mieux, à Paris ou/et Brussels.

Anè, courage un commentaire aussi …

Langues Régionales Victorin Lurel Parti Socialiste

C’est le moment de laisser quelques commentaires sur le thème…

Mon tèxte abans censura eventuala :

Sempre un pauc septic ambe lo PS(f)… e son jacobinisme… de mens en mens en region, mas de mai en mai a París.
Dins las 101 prepausicions i aviá las lengas de França ; en junh 1992, la pression nacionalista de l’esquèrra francesa faguèt votar l’article 2, a l’unanimitat dels socialistas, alara que los elegits socialistas èran a preparar una lei magnifica, MAGNIFICA. Pel moment e dempuèi los promotors de las lengas, de la diversitat, son sempre … INDIGNATS sul subjecte.

L’important, ara, es pas de saber se cal una lei d’Estat centralista, es de saber de quina manièra l’Estat francés, jacobin, republican, nacional-expansionista, e anti-europèu, podrà afortir un poder fòrt en regions per poder bastir politicas lingüisticas dignas del nom d’una democracia europèa que siam a bastir.

Me soi sempre demandat perqué los Parisencs tant fòrts per parlar d’egalitat (sul subjecte de las lengas son per la ierarquizacion…), o per cridar al Quebèc francofòne, e la lei 101 al quite Quebèc, son pas estats capables de fabricar una lei per totas las lengas de França sobre lo modèl aquel.

20110528

La décomposition républicaine

Intervencion de na Martine Boudet dins un grope d’estudis sonat ADREUC, associacion entre Tolosa e Carcassona, s’i pensa la vida, s’i pensa lo monde. Na Marine Boudet es tanben professora de francés a Tolosa.

L'IDENTITÉ NATIONALE À l'ÉPREUVE DU DIALOGUE DES CULTURES

La décomposition républicaine

L'affaire DSK éclaire d'un jour cruel la problématique de l'identité nationale. Ce débat, rappelons-le, avait été lancé par le locataire actuel de l'Élysée. Sarkozy –Strauss-Kahn: deux rivaux qui incarnent communément les dérives de la monarchie républicaine, à la sauce néo-libérale, le «sempiternel» marché-État-nation, royale ou républicaine France.

La sinistrose médiatique alimentée autour de l'affaire DSK est à la mesure du psychodrame national: la cristallisation maladive sur les personnages de pouvoir répond aux déviances des dirigeants pris en faute. À l'étranger, il est vrai, le masque de la «grandeur de la France » s'est déjà largement effrité, avec les frasques du président bling-bling ou les contre-performances d'une équipe de football repue d'argent et de vanité.

La troisième figure tutélaire de la politique-spectacle, est Marine Le Pen ; elle est censée recueillir les suffrages populaires à la prochaine échéance électorale dont tout montrait, jusqu'à la chute du directeur général du FMI, qu'elle était pipée. Dans la distribution des rôles, le sien reste de recycler les rancoeurs d'un peuple confronté à la fois à la régression de ses conditions de vie et à l'impunité dont bénéficie la caste au pouvoir. De mémoire de citoyen, les «affaires» défraient la chronique régulièrement et se concluent imperturbablement par des non lieux ou des dénouements insignifiants: affaire Woerth-Bettencourt, affaire des emplois fictifs de la ville de Paris, affaire de Karachi, affaire Clearstream, angolagate, affaire Elf, affaire Tapie... 
L'Autre personnage en scène est l'étranger non européen, à qui faire payer la note des dysfonctionnements internes, comme le distillent en choeur les responsables de la xénophobie d'État jacobin et républicain, et son ontologique extrême-droite. Il a bon dos l'émigré de service ou le pays sub-saharien qui doit subir l'ire magistrale de la métropole en crise. Exemple tragique que celui de la Côte d'Ivoire, jadis pays respecté de la sous-région et désormais réduit à merci, suite à une guerre civile largement télécommandée depuis Paris et Ouagadougou et qui s'est conclue par un coup de force avec la bénédiction de la «communauté internationale».

Le pays de La Marseillaise s'illustre en participant à deux autres conflits guerriers en Afghanistan et en Lybie dont l'objectif invoqué est celui de la défense de la démocratie, qui peut aussi être touché par ce liberticide libéral, le choc de culture associé à un néant économique. Cette extraversion belliciste est aussi à la mesure des déséquilibres Nord-Sud et de l'aspiration des peuples du Sud, arabes et africains, à prendre en mains leur destin national. Quelques jours après l'assassinat du chef terroriste Ben Laden par les services américains, l'inculpation à New York du DG du FMI sur les accusations d'une jeune domestique guinéenne constitue un symbole fort du combat des catégories représentées.

À la délinquance financière de maints dignitaires s'ajoute donc la possible criminalité sexuelle d'un dirigeant plébiscité auparavant comme le nouvel « homme providentiel » et qui dans les faits souffrirait d'une overdose des ingrédients classiques de la toute-puissance. Suite à des années de pipolisation de la vie politique en lieu et place du débat d'idées sur de véritables alternatives, cette catastrophe personnelle traduit l'impasse humaniste de ce mode de gouvernance. Comme dans la tragédie antique, le spectateur est invité à une « catharsis » salutaire; tel est l'objectif, par exemple, du pacte civique récemment constitué1: cultiver le décentrement et une éducation citoyenne à l'altérité.

L'enjeu de la démocratie réelle (democracia real en espanhòl, mas en occitan, seriá benlèu la democracia segura, elonhada de la republica actuala)

De nombreux médias défendent le bilan de DSK au FMI depuis 2007 et sa fibre tiers-mondiste: il s'agit dans les faits d'une gestion ultralibérale, colonialiste de toujours, dont les pays du Sud continuent à faire les frais (car quelle différence entre une entreprise d'État même républicain qui colonise et une entreprise qui installe un oligopole ?), avec le maintien des programmes d'ajustement structurel (PAS) pour le paiement d'une dette illégitime. Avec la crise systémique, voici venu le tour des pays européens les plus fragilisés, talonnés par les marchés financiers, la Grèce, le Portugal, l'Espagne... Quant à la soi-disante démocratisation du FMI en faveur des pays émergents, les rumeurs du remplacement de DSK par un nouvel Européen démentissent cet autre aspect du mythe. Christine Lagarde reprendra-t-elle le poste tant convoité, en dépit de l'affaire Tapie ? Le FMI n'est pas une institution mondiale démocratique, loin de là ; il s'agit bien d'un système bancaire secret qui demande de la confiance pour les peuples qui doivent le supporter, mais qui ne montre aucune mesure qui pourrait porter cette confiance collective planétaire.

S'inspirant des révolutions arabes, la mobilisation « Democracia real » dévoile de son côté les limites de la social-démocratie espagnole, moins compromise aux côtés de l'oligarchie mais victime d'une conjoncture défavorable. Et dénonce l'anachronisme d'une démocratie bipartite incapable de prendre en compte les besoins socio-économiques du peuple et de sa jeunesse.

En conclusion, la crise républicaine qui sévit en France depuis le fiasco électoral de 2002 -que subit alors le candidat Jospin et qui n'étonne que peu la pardidocratie française- manifeste les passifs de l'«identité nationale»: le monarchisme républicain et machiste, alimenté entre autres par le centralisme jacobin, le républicainisme totalitaire ou militariste, l'impérialisme néo-colonial et la xénophobie d'État et transmué sous l'effet de la mondialisation néo-libérale en un affairisme de caste. Les développements de l'enquête menée dans le pays du watergate amèneront peut-être la justice américaine à crever l'abcès de son impunité récurrente.

Cette part d'ombre a progressivement gagné sur les forces vives à l'oeuvre dans l'État France et que rappellent périodiquement les résistants de la première heure et les diverses mobilisations en faveur d'une République plus sociale, écologique, paritaire et respectueuse des langues-cultures et de la souveraineté des peuples francophones. L'avenir dira si un retournement de tendance s'opère de manière significative d'ici la présidentielle de 2012.

 

 

1Le Pacte civique, c'est un appel à des personnes et à des organisations qui sont prêtes simultanément à se transformer et à transformer la société pour inventer un futur désirable pour tous. Il est proposé aux personnes adhérant au Pacte civique :

• d'adopter un certain nombre de comportements porteurs de sens,

• de promouvoir la qualité de la démocratie et du vivre ensemble dans leurs divers lieux de vie et dans les organisations où s’exercent leurs différentes activités,

• de soutenir des réformes visant à mettre la politique et l’économie au service de la personne et à promouvoir notre ouverture sur l’Europe et le monde.

Se cal pausar la question : es una bona causa per Occitània ? Bona causa per tornar bastir lo parlamentarisme, comunalisme costumièr, fòr e costuma del país nòstre, causa qu’avèm agut abans l’arribada de l’illusion republicanista e revolucionària, mistificada per l’escòla republicana, abans l’arribada de l’engana francesa en país nòstre.

Es que cal pausar a França, encara un còp un camin, lo pacte civil, per se despertar e per nos escanar o enganar encara melhor ?

Que fera le Parti Nationaliste Basque ?

Analisi de la revista, indispensabla revista basca, ENBATA.

analisi

L’analisi es bona, e interessanta.

Il faut en tenir compte, nous citoyens occitans, citoyens européens et citoyens du monde.

EAJ-PNV-PNB Parti Nationaliste Basque, fondateur du regroupement des partis démocrates européens.

Bildu coalition électorale de gauche, souverainiste et indépendantiste.

PSE – parti socialiste basque

PP – UPN Partido Popular (un modèl per l’UMP segon Alain Juppé, ancian partit del pòst-franquisme, partit del liberalisme economic, la causa de las revòltas actualas en Espanha, ambe l’accion del PSOE finas ara). UPN Unión del Pueblo Nabarrés … etiqueta de Navarra.

20110525

L’humour venu du nord

protestacion del nòrd gas de sistre

La nation du nord lance une guerre parallèle contre l’industrie du parfum occitan.

Occitània es la multinacionala del perfum (L'Occitane), Graça es l'endreit que se fabrica lo mai de perfum ; un mercat es a mand de se duèrbe...

Un gèst contra lo productivisme e las consomacion en sovbrepès, la solucion parisenca : arrestatz de lavar lo còrs vòstre...

La solution babare de la nation du nord est claire : arrêtez de vous laver.

-veire document ;-))

«ils sont fous ces Romains»... avec le système urbanistique qu’ils ont installé dans leur «sainte» capitale, ça va être créateur de virus, il va falloir créer une frontière non-naturelle entre la nation du nord et la nation du sud, entre Français et Occitans.

J’entends déjà certains républicanistes, anciens créateurs de frontières entre les peuples (Catalans et Basques), autant dire collaborateurs du système des castes royales ou républicaines en place, crier au séparatisme occitan (ce séparatisme qui pense se libérer en langue française). Mais qui a débuté ? Voilà l’affiche.

E la contre-affiche renforce le message.

protestacion del nòrd 2 gas de sistre

Arrêtez de vous laver, c’est une guerre ouverte contre Provence… Les militants du FN locaux vont-ils réagir ?

Dans la Napolitaine, la guerre des poubelles fabrique la polémique au niveau de l’État romain centraliste, que fera la guerre des parfums des barbares du nord, les vrais Français sont-ils vraiment prêt à ne plus se laver ?

Certaines mauvaises langues occitanes diront : an jà lo mètro que pudís, alara i a lo mièg-camin… per la campanha de l’audor la mai fòrta portada al Sénat.

Si non, je ne leur souhaite pas les essayes sur le thème de la recherche du gas o òli de sistre.

20110520

Pitié : pas un seul Français à la tête d’une organisation internationale

Lo FMI  es una vida pantaissada per un tecnocrata o un ENARC francés ... qu'estimèsse o pas la cuèissa. Et Christine Lagarde c’est NON, c’est une «bonne ministre» centraliste, gardez-là ici... S’il vous plait pas d’autres catastrophes politiques mondiale.

anóncia FMI

L’arrogance française mérite d’être corrigée, il ne faut plus un seul Français dans toutes les directions d’organismes internationaux ; ça fera du bien au monde, je vous assure.

Ça évitera aussi toutes les casseroles que la presse parisiennes et provincialistes refuse de sortir, de montrer aux peuples de France ; la caste des ENARQUES est celle qui mérite le moins ces postes, elle n’est jamais allée sur les terrains des problèmes, même en France, elle gère par dessus la cuisse les problèmes de ce monde, elle est dangereuse pour la planète.

Il font leur carrière sur le dos des peuples du monde, c’est leur autre façon de développer leur universalité politique, religieusement déclarée de républicaine, leur colonialisme ontologique. Et comme certains évêques catholiques, la cuisse est leur péché caché, ou les casseroles financières des amis d’influences.

NON MERCI PAS UN FRANÇAIS AU FMI.

THANKS : NO FRENCHIES TO THE IMF.

Granmercés pas cap francés al cap del FMI

Gracias nunca un Francès al FMI

Aujourd’hui c’est important de faire circuler cette information pour être sûr de ne pas avoir un Français à la tête d’une institution internationale. La raison est simple, tout l’argument centraliste français est basé depuis des siècles sur les capacités de la “Nation” de fabriquer de l’élite de niveau mondial, et d’avoir des postes ou activité à ce niveau. Donc, un Français en moins au niveau international c’est placer France en face de ses responsabilités politiques en France, chose qu’ils ne veulent pas faire pour développer un national-expansionnisme aveugle.

Uèi es important de far circular aquesta informacion per èstre segur de non pas aver un Francés al cap d'una institucion internacionala. La rason es simpla, tot l'argument centralista francés es basat dempuèi sègles sobre las capacitats de la "Nation" de fabricar elita de nivèl mondial, e d'aver pòst o activitat a-n aqueste nivèl. Donc, un Francés de mens al nivèl internacional es plaçar França dabans responsabilitats politicas en França, causa que vòlon pas far per desvolopar un nacional-expansionisme avugle.

Affaire Tapie Mediapart 220511

Christine Lagarde est une candidate de la caste au pouvoir à Paris, il ne s’agit pas de couleur politique du gouvernement actuel. Cette caste se paie sur le marché-État-nation parisien, sur les peuples de France, sur un empire républicain.

-°-

dreita tòrna comentat

Christine Lagarde n’a plus besoin d’être la femme de chambre du FMI; le travail a été fait pas DSK qui a viré plus de 500 employés de cette banque à capital majoritaire estanusien…

Prévention routière nouvelle

DSK mesfisença bancària

DSK était le directeur du Fonds Monétaire International…

2806 DSK 69 … immatriculacion americana ? O immatriculacion d’una França que capita pas la refòrma ?

Socialisme et éthique ?

Socialisme ?

economia

Socialisme sans éthique ? Le choix putatif des militants socialistes pour DSK, selon les sondage, est-il raisonnable ? Les militants socialistes sont-ils cohérents ?

dsk socialiste LeSoir

Faut-il seulement une histoire que quequette pour éliminer les profiteurs de la partidocratie pour faire demeurer une caste au pouvoir ?

DSK train de vie nouveau a Nòva York

Faut-il se méfier de la presse au niveau de la potentialité de cette dernière pour nous décrire les profiteurs ? OUI.

Il n’y avait qu’à lire et comparer Direct Toulouse, 20 minutes et Métro pour voir ou se trouve la caste qui nous manipule… et seulement ces deux derniers. Ils sont les plus dangereux car distribué gratuitement et avec l’aide de certains gros payant…

fertila Provença

Siam toti Provençau dins l’Estat francés …

DSK Viet d'ase e elefant Chimulus Adel

Perqué la casta assegura sa preséncia sampitèrna per amanar lo poder centralista francés ? E coma zo farà sempre, la solucion es dividir per daissar al pòble lo dreit a la democracia.

Malastrosament, sembla que lo sèxe foquèsse lo sol programa electoral que fondèsse la vida politica francesa.

quequeta electorala

Pourquoi la caste assure sa présence continue pour garder le pouvoir centraliste français ? Et comme il le feront tout le temps historique, la solution est de diviser pour laisser au peuple le droit à la démocratie.

Malheureusement, il semble que le sexe fusse le seul programme électoral qui fondât la vie politique française. Quelle brigade pour surveiller nos politiciens, non pas pour leurs problèmes sexuels, mais pour qu’ils soient réellement les acteurs collectifs de la cité, un bien collectif et démocratique.

En Espagne, ils s’indignent en masse… Faudra-t-il faire de même ; il faudra alors redonner l’histoire à nos chers élus, ça se termine toujours mal en France ce genre de révoltes… les têtes tombent et ce n’est pas une métaphore, ce ne fut jamais une métaphore.

Mas per astre, dins l’Estat francés, la sapiença istorica calma, un malastre, benlèu ?

sapiença collectiva 

1788 ?

20110518

La caste républicaine française n’aime pas être rendu ridicule

dsk casta LeDevoir 180511

Le plan B de la caste républicaine et européenne est la démission… face à la loi, mais aussi face au peuple, c’est bien ce qui est arrivé avec le NON au référendum sur la Constitution européenne, résultat qui fut unanimement détruit par cette caste. Elle le paiera un jour.

Mais, s’il y a démission, c’est déjà pour DSK l’aveu de culpabilité… On voit par là qu’il n’y a pas de diplomatie ou d’humanisme pour la caste au pouvoir.

6_9

Que cal per aver doás o tres lengas respectadas per las institucions republicanas francesas ? Mai d'independentisme ? Mai de democracia ? Mai de qué ? Qué Qué, quequeta ?

Parc d'Algonquin un paradis bilingue sur terre...

Fotografia presa ièr al Canadà, un Estat federal democrata. Fotografia presa ièr al Canadà dins un Estat federal que per sobreviure a degut respectar totas los gropes lingüistics, e sobre l’«amicala pression» dels independentistas del Quebèc… E lo Canadà a sobreviscut federal !

Un Estat federal que quitament lo NPD podrà estonar … sobre las arts e los budgectes que vòl aumentar.

NPD los arts al Canadà LeDevoir 180511

20110517

DSK e Yvan Colonna

Yvan est présumé coupable, DSK est présumé innocent.

Una vídeo per recordar qu’es en preson pel plaser politic del rei-president actual… e del seu sistèma.

Une vidéo pour se rappeler qu’il est en prison pour le plaisir politique du roy-président actuel… et de son système.

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Yvan Colonna n’aura pas eu droit à une seule caméra, même si son jugement, avec la combativité de sa famille et de ses amis, mais aussi ses avocats, contredit tout ce qui a été écrit pas les médias aux ordres du centralisme français.

Yvan Colonna est le prisonnier politique symbolique de la caste française, et nous finançons (pédalons) pour la/les gloriole(s) politique(s) de cette caste, à Paris et pour sa diplomatie médiocre (Les grandes écoles tuent les peuples de France).

In memoriam, dinca sa liberacion, e los nòrd-americans pòdon gardar DSK : www.yvan-colonna.com

Le public fabrique des fantasmes

DSK alibi de Washington

Et demain le Canard va être déchaîné, même si les socialistes pleurent…

C’est qu’en même une histoire extra-ordinaire, elle arrive en pleine nuit un samedi en Europe, et elle sort de leur lit tous les élu(e)s qui passent en dimanche matin, dans les premiers médias parisiens qui ouvrent… Et alors elle emballe les médias européens, puis les médias américains qui ne savaient pas, réellement, qu’il y aurait des élections en France en 2012 (vous vous rendez compte l’humiliation pour la nationalisme français, les amerloks ne savaient pas qu’on élisait aussi un président !), et que le choix des socialistes français (le shadow party) se serait fait avec leur nouveau prisonnier.

Il n’y a plus qu’a espérer qu’il ne l’envoie pas à Cuba, a Guantanamo, car là on ne le revoie plus jamais le pauvre DSK. Ça alimenterait la presse sud-américaine qui n’en parle guère de l’affaire du siècle pour le PS(f).

j’écris “le pauvre”, mais je pense à la femme de chambre en écrivant ces lignes, et c’est de l’humour noir, ou rose qui sait.

La vie est en rose et les objets sexuels fleurissent partout dans les caricatures…

dsk pensebite no comment

On dirait une glace bleu à sucer … improbable donc avec DSK.

Cette histoire est improbable, sera-t-elle une fiction comme le veut le public nationaliste français ? Cela tuerait le ridicule de la situation, le ridicule de leur diplomatie.

6:9

Un present per la nuèit :

Gerard Sesé prepausa un disc en linha que se pòt descargar a gratís sobre la rentalha aquí: http://www.gerardsese.com/disc.rar

Quand l’anglomanie fabrique de l’art

Une exposition toulousaine fabrique de la photographie, MAP11, et l’expose dans la ville, rues, murs, quais, etc. Cependant, il s’agit bien de présenter la photographie sous le prisme du nationalisme français, et surtout de la pensée de ces élites… celles qui aiment payer des chambres d’hôtel à 3000 $ la nuit à New York, dans cet État fédéral dont on ignore la plupart du temps qu’il est fédéral... pour la justice aussi.

Regardez cette photo :

Tolosa Abrial 2011 fòtos (45)

Dans n’importe quel évènement citoyen de New-York, l’anglo-américain et l’espagnol sont présents, même quand on vote… Le titre de Philippe Dollo est clairement et seulement en anglais. Qui l’a imposé ? Personne proteste, contrairement à ces citoyens qui refusent l’occitan dans le métro.

DSK doit aussi penser que cette cité est fragile, mais il aurait sûrement envie de lire ceci en français et peut-être aussi avec sa traduction, en anglais et en occitan ; mais pourquoi à l’occitan, on demande systématiquement une traduction en français, et que pour l’anglo-américain, nos élites s’accommodent franchement du seul anglais, du monothéisme linguistique ?

Regardez cette autre photo, avec le seul français et pas de trace des autres langues pyrénéennes sur les autres pancartes du MAP11 au port de la viguerie, ni de l’occitan sur le nouveau quai des républicains dits tous espagnols :

Tolosa Folks 065

C’est un titre installé par le service communication du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, «une erreur linguistique solitaire» nous explique-t-on, toujours dans le contexte de ce fameux MAP11; la région Midi-Pyrénées en la personne de Martin Malvy est présidente de la CTP, Communauté de Travail des Pyrénées, l’affiche officielle de l’années de Pyrénées est en cinq langue, l’anglais est sur le site Internet en plus.

Les panneaux proposés, port de la viguerie, sont dans une seule langue, contrairement aux habitudes de la CTP en la matière.

On peut se demander pourquoi ?

La réponse fut donnée cette semaine par le service Europe de la mairie de Toulouse, par une autre photo que je présente ici, il s’agit d’un dessin qui se veut illustration de la photographie linguistique européenne :

Tolosa Abrial 2011 fòtos (9)

La première remarque, c’est que l’exposition proposée date de 2010, mais là peu de chose à dire, sinon qu’en 2010 comme en 2011, et malgré l’exposition des pancartes de Ben, un engagement politique de la majorité, le multilinguisme n’est pas rentré dans les têtes, toutes les têtes socialistes ne considère las langues qui liées aux États et leur nationalisme d’expansion.

C’est pour cela qu’en juin 1992, la Constitution française –et seulement à cette date-là- a intégré la notion ou concept politique de «langue républicaine française» dans son article 2, ce qui par opposition classait l’occitan dans les langues antirépublicaines. Le vote n’a été possible d’avec la majorité socialistes au Parlement français.

On peut voir sur ce dessin que les locuteurs autour de la table ne répondre à la question qu’avec une seule langue, celle que le centralisme français pense cohérente pour fabriquer l’Union Européenne, les dites «grandes langues», celle qui sont officielles. On note aussi que le concept de pluralité linguistique est un problème mais pas un avantage ; es-ce un réel moment pro-européen que l’on a vu passer dans la cours du capitole, j’en doute.

Le député européen qui représente la ville de Toulouse, et le dit “Sud-Ouest” est Kader Arif, il est aussi le porte-parole de François Hollande…

Lui aussi à la tête tournée vers les États-Unis d’Amérique du Nord, plus que vers les réalités linguistiques de cette planète, semble-t-il …

Grâce à ces aveuglements linguistiques, les pouvoirs centralistes français son ridicules, mais des fois, ça va beaucoup plus loin avec les histoire de quequeta.

La monothéisme linguistique français est aussi un problème pour les citoyens en France et en Occitanie.

(per seguir ora per ora, çò qu’es, important o pas, pels Americans del nòrd, vaquí l’actualitat :

Huffpostworld portada 170511 )

mediapart alèrta

Lo qué qué de la quequeta elitària francesa

lo qué qué de la quequeta

DSK train de vie nouveau a Nòva YorkDSK Berlusconi

La comunautat de las quequetas nacionalistas francesas pòrta un dobte sobre l’actualitat de l’empresonament d’un amic del sistèma, DSK ; es una realitat çaquelà.

La communauté des bites nationalistes françAIse doute un peu sur l’actualité de l’emprisonnement d’un ami du système, DSK ; c’est pourtant une réalité.

Poubelles de l'Histoire 

Et nous avons cependant tellement à penser sur la réalité politique …

Carta Blanca a Bachar el-Assad

20110511

Comment va la porsche ?

La porsche vit,

La porsche rit,

la porsche tranquille,

la porsche tire,

la porsche vote,

la porsche est photogénique… médiatique.

la porsche, viet d’ase, quelle écolo, la voiture !

La porsche rit

Las istòrias de veitura, lo partit socialista francés aviá ofert una cliò a la fin de son mandat, de 14 annadas. DSK se passeja dins la veitura d’un amic desconegut, coma lo sordat desconegut ‘mort pour la patrie’, mas que veitureja en Porsche….

Un autre monde es possible, avec les socialistes et tous leurs amis ?

Image 

La caste au pouvoir n’est pas prête de changer…

Es-ce que cette caste qui a réussit à monter au pouvoir du Parti Socialiste n’est pas trop proche des lieux financiers mondiaux pour représenter tous les Français ?

Qui va nous faire le coût du savoir mondialiste ?

La Porsche n’aime pas le riz sec tranquille …

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Complement arribat dimenge 15 en Euròpa …

DSK la Porsche Tranquille

DSK BerlusconiDSK train de vie nouveau a Nòva York

20110507

La Dépêche du Midi fut bonne hier

Il faut le noter et encourager La Dépêche du Midi de prendre un chemin de l’information traitée avec soins et délicatesse. C’est nouveau.

Portada DDM 060511 Tolosa

Ben DDM 060511

Maintenant, dans une deuxième étape, La Dépêche du Midi peut :

- penser comme un média pivot en Occitanie, traiter mieux les actualités avec une centralité toulousaine qui ne soit pas française, et comme le dit l’hymne occitan, le Se Canta, «abaissar las montanhas que tant nautas son […]». Le traitement de l’actualité Pyrénéenne peut aussi passer la dite «frontière naturelle».

- introduire quelques textes en occitan dans l’actualité de tous les jours, non lié à l’actualité occitane ou sur la langue occitane à Toulouse.

- introduire une page sur l’actualité en Occitanie, toutes les régions, et travailler avec les autres journaux d’Occitània, Nice Matin, Le Dauphiné, La Montagne, Midi Libre, L’Indépendant, La Provence, La Marseillaise, La République, Sud-Ouest, Le Populaire… pour créer un pole informatif occitan, en langue occitane, en français et en anglais.

La Dépêche du Midi peut avoir le look modèle pour la presse en France. C’est possible, ils ont déjà fait cette semaine un pas vers un idéal éditorial.

20110505

Lo patrimòni que França respecta pas

Nantes le 2 mai 2011

Objet : COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Sujet : Val de Loire (France)

L’UNESCO DENONCE LES DETOURNEMENTS POLITIQUES DES SITES CLASSES AU PATRIMOINE MONDIAL : LE VAL DE LOIRE DANS LA TOURMENTE.

L’UNESCO a classé en 2000, le « Val de Loire » au Patrimoine mondial, délimitant le périmètre qui peut  utiliser cette appellation . Situé entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, il vient donc affleurer les frontières de la BRETAGNE (voir le site http ://whc.unesco.org /fr/list/933).

La tentation était donc grande pour la Mairie de Nantes, propriétaire du Château des Ducs de Bretagne, et la région des Pays de la Loire, hostiles à l’identité bretonne du département de la Loire-Atlantique, de falsifier les documents touristiques et historiques en tentant d’intégrer le Pays Nantais dans le « Val de Loire ». 

Déjà en juillet 2009, interpellée par les trois associations bretonnes, la Direction du Patrimoine de l’UNESCO, à l’occasion de la parution d’une plaquette intitulée « Vallée des Rois », imprimée à 650 000 exemplaires, avait confirmé que le château des Ducs de Bretagne à Nantes, et les vins du Pays Nantais, ne font pas partie du « Val de Loire ».  On pouvait penser que la mise au point de l’UNESCO suffirait à calmer les falsificateurs.

Méprisant le sérieux et la qualité des classements de l’UNESCO, la contrebande a continué, puisque cette fois-ci ce sont les châteaux de la Loire, et les grands sites du « Val de Loire », qui ont été la cible des manipulateurs. Le château des Ducs de Bretagne à Nantes s’est  retrouvé dans les châteaux de la Loire, et le site classé par l’UNESCO  a été étendu jusqu’à la mer, sans aucune autorisation. (voir le site :www.loire-chateaux.org et la plaquette  touristique « Châteaux de la Loire Finest France).

Si l’on peut rester dubitatif devant la médiocrité de cette démarche, on ne peut que s’interroger sur le niveau d’estime que ses auteurs portent aux habitants de la Loire-Atlantique, à leur histoire, à leurs cultures et à leur capacité de réaction.

L’UNESCO vient une nouvelle fois d’être interpellée sur ce nouveau détournement politique du site classé, et cette fois-ci, par un courrier du  21 avril 2011, l’Organisation confirme demander à la délégation permanente de la France auprès de l’UNESCO de bien vouloir remédier à cette situation, financée avec de l'argent public.

A terme, c’est le classement du site « Val de Loire » au patrimoine mondial qui risque d’être perdu,  si la Mairie de Nantes et la Région des Pays de la Loire persistent à falsifier l’histoire pour redessiner les limites de la Bretagne et assimiler les habitants de la Loire-Atlantique.

Le 18 juin 2011, tous les habitants des cinq départements bretons (Finistère, Côtes d’Armor, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Morbihan) ainsi que tous ceux qui aiment la Bretagne sont invités à venir à Nantes, pour réclamer l’arrêt de cette politique mensongère et demander la réunification administrative de la Bretagne. Nos impôts seront mieux utilisés et à l’international nous gagnerons en visibilité, au lieu d’être ridiculisés par quelques élus celtophobes. 

http://www.bretagneenresistance.eu/index.html

Les 3 associations sont : Bretagne Réunie, la Section Droit et institutions de l’Institut Culturel de Bretagne et le Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l’Homme.

Bretagne Réunie  BP 49032  44090 Nantes Cedex 1

La lenga es la clau […], Frederic Mistral

cadenas 

La lenga es la clau que de las cadenas se desliura … Pensatz a l’opression lingüistica, per exemple.

Esclau de la lenga del rei-president, es quicòm que la HALDE non pòt tractar perqué es pas present dins las leis francesas ; se comprendrà melhor perqué cal manifestar per l’occitan.

Le modèle catalan d’enseignement des langues

Toni Strubell, député Solidaritat Catalana per l’Independéncia, propose une photo d’actualité, remarquez l’écrit sobre la banderole de protestation contre le consulat du Maroc à Barcelona. Elle est en amazigh e catalan…. Comme quoi quand l’éducation est bien faite, comme quoi le système républicain français est une défaite pour la pluralité linguistique planétaire.

Toni Strubell, Deputat Solidaritat Catalana per l’Independéncia, prepausa una fòto d'actualitat, remarcatz l'escrich sobre la bandièra de protestacion contra lo Consolat del Marròc a Barcelona. Es en amazigh e catalan.... Coma qué quora l'educacion es plan faita, coma qué lo sistèma republican francés es una desfaita per la pluralitat lingüistica planetària.

manifestacion dabans lo consultat del Marròc a Barcelona

Aquesta fòto es la pròba que lo sistèma catalan d’ensenhament es un element essencial per desvolopar la pluralitat de las actituds fàcia a las lengas.

Cette photo est la preuve que le système catalan d’enseignement est un élément essentiel pour développer la pluralité des attitudes face aux langues.

Il faut alors rajouter que le Roi du Maroc, dans ses réformes «démocratiques», et comme c’est «normal en France» pour cet oubli médiatique, a indiqué que l’amazigh serait aussi langue officielle au Maroc ; je ne l’ai lu dans aucun journal hexagonal francophone.

Le concept de langue imposée…

Quelle langue fut imposée en Occitanie, sinon le français !

Je lis ce jour l’article d’hier, et j’apprends que le nationaliste d’expansion parisienne, le créateur du facebook contre l’occitan dans le métro explique : « […] la langue est toujours imposée etc…»

C’est bien vrai que le français fut imposé depuis plus de deux siècle en Occitanie et c’est bien vrai que le français m’écorche les oreilles chaque fois que je rentre dans le métro.

Mètro

Donc je vous confirme, et ce message est pour ces nationalistes français qui ne veulent faire aucun effort pour pratiquer l’occitan, je ne créerais pas un facebook «pour que la Française dans le métro se taise» o pour être cohérent et pédagogique, voir passer les frontières naturelles de la stupidité française «Perqué la votz franchimanda del mètro se calèsse», je ne suis pas de ce genre de personne qui aime les nettoyages linguistiques, car on n’est pas loin du nettoyage ethnique, d’un nationalisme d’extrême bien connu du côte du Franquisme, lui qui voulut détruire l’emploi du catalan a Barcelona, en utilisant les Andalous pour faire pression sur le peuple catalan.

Cette chronique aurait due être en occitan, mais je sais aussi que le Midi rend fenhant

Je pourrais donner de multiples exemples d’imposition du français en Occitanie, mais je vais donner deux raisons pourquoi on se doit maintenant de supporter le français dans le métro.

À la bataille de Sedan, la hiérarchie de l’armée française faisait le constat que la bataille fut perdue car ils ne pouvaient parler aux troupes qui ne les comprenaient pas, donner des ordres clairs à la troupe. De ce constat, l’imposition du français, partout en Occitanie, Bretagne, Corse, Pays-Basque, Catalogne, etc, devenait un droit français, républicain pour sauver la hiérarchie de l’armée qui ne voulait pas faire d’efforts linguistiques.

Ce constat n’a réellement eu aucun effet sur les batailles perdues par l’armée française, car depuis Sedan l’armée française n’a gagné aucune bataille seule. Et malheureusement, aucun «retour d’expérience» n’est appliqué sur les budgets militaristes républicains français ; ça ferait des économies et, par là même, ça augmenterait le nombre de professeurs dans les écoles et universités pour combler ses ignorances linguistiques.

Mais l’imposition militariste du français est demeurée, comme le roi avait imposé la langue unique pour la rédaction de ces dictats, ou édits ; 1789 les «Droits de l’Homme» furent traduit en 7 langue, et le premier 14 juillet fut celui de la fédération ; l’ignorance citoyenne est grande en Occitanie. Cette imposition fut décrétée républicaine, après 1791 (lire Cornelius Castoriadis), puis par une ligne dans la constitution de 1992, en juin 1992, par un vote unanime de tous les députés, pour affronter l’étranger qui ne parle pas français et qui voudrait leur imposer l’anglais, et ce vilain Maastricht qui fut quasiment accusé de vouloir égorger nos enfants et nos femmes dans nos campagnes.

L’Étranger a toujours été l’ennemi du national-expansionnisme français, c’est le paradoxe français, pour avoir moins d’étrangers autour de leur égo, il faut une armée pour conquérir les territoires qui perturbent leur universalisme autoproclamé. Ce fut le cas de 1860, quand des référendums militaristes furent organisés en Savoie et Nice, mais aussi avec la répression saignante contre la république sociale de 1918 en Lotharengie et Alsace, un mois de massacre républicain.

Et comme l’État français est un État militariste, il a fallu beaucoup d’Occitans, locuteurs occitans (comme mon grand-père), pour sauver plein de Polonais pendant la guerre (c’est un exemple), il s’agissait de juifs polonais, sans l’aide des autorités de l’époque ; auraient-ils fait une erreur, le nettoyage ethnique serait-il un message toujours en vigueur dans leur sainte république ?

Clément Elbaz n’est pas satisfait que l’occitan soit traité avec un minimum de dignité, un minimum, alors je lui conseille une chose, migrer en France, vers le nord, là il n’y a que du français … et de plus en plus d’anglais, mais là j’y peux rien. C’est l’argument FN appliqué à ces franchouillards qui ne savent même pas qu’ils sont sur la ligne politique franquiste ou national-expansionniste française, celle du FN ou de l’Algérie française d’un Jean-Marie Le Pen, ou d’un PCF qui refuse avant 1962 de reconnaitre le Parti Communiste Algérien.

Avec cet article, qui traite bien l’information (avec les pours et les contres), je ne comprends toujours pas l’intérêt rédactionnel pour expliquer toujours les même choses.

mapa europèa

Preparatz-vos 31 de març 2012

Patrimòni comentat  riot